Né en 1948, Jean-Claude de l’Estrac est journaliste de formation. Homme politique,
diplomate, entrepreneur et écrivain, il était jusqu’au mois de juillet 2016, Secrétaire
général de la Commission de l’océan Indien (COI). Il est actuellement directeur indépendant
de sociétés mauriciennes. En mai 1968, il intègre l’express, principal quotidien
mauricien. Également correspondant de Reuters, collaborateur de Jeune Afrique,
Secrétaire général de l’Association des journalistes de l’île Maurice, il est à vingt-cinq
ans rédacteur en chef adjoint de l’express. En 1976, il est élu député du Mouvement
Militant Mauricien à vingt-huit ans. Il conservera ce mandat jusqu’en 1994. Figure
marquante du parlement, il est également élu à trois reprises maire de la deuxième
ville du pays, Beau-Bassin/Rose-Hill.
Nommé ministre des Affaires étrangères, du Tourisme et de l’Émigration en 1982,
Jean-Claude de l’Estrac jette les bases de la Commission de l’océan Indien (COI). Il
obtient en mars 1983, à la Conférence des Non-alignés de New Delhi, l’adoption par
101 pays d’une résolution reconnaissant la souveraineté de Maurice sur l’archipel des
Chagos. Battu à une élection législative partielle, il revient au journalisme en 1995
comme rédacteur en chef du journal l’express, puis comme directeur général et président
du groupe de presse, La Sentinelle, jusqu’en 2011.
Homme de lettres, il est aussi l’auteur de plusieurs ouvrages remarqués sur l’histoire
de Maurice, d’un essai politico-diplomatique qui fait référence à l’archipel des Chagos,
ainsi que d’une bande dessinée intitulée, L’histoire de Maurice racontée à mon
petit-fils. Son ouvrage, Francophonie, de Hanoi à Dakar, le Pacte Brisé, a été publié
par Cherche Midi, à Paris.

Soyez le premier à commenter